Le Pape François est intervenu samedi 14
novembre dans le cadre de la rencontre organisée au Vatican sur
le thème « Éduquer aujourd’hui et demain. Une passion qui se
renouvelle »
Des amis étaient présents...
Soulignant leur ressenti : un vent nouveau de simplicité, de
liberté souffle au Vatican !
Leurs notes sont précieuses et je ne
désespère pas de vous en communiquer quelques perles ! Et
l'intégral... En attentant quelques hublots qui en disent
long sur le sens de l'éducation du pape François ! L'école
n'est pas la capitale de l'éducation mais l'éducation est
capitale pour l'humanité et partout et pour tous !
Risquons l’éducation informelle ...
«L’identité catholique, c’est Dieu
qui s’est fait homme !»
«On ne peut donc pas parler d’éducation catholique sans
parler d’humanité.»
«Éduquer chrétiennement, ce n’est pas seulement faire une
catéchèse, ou faire du prosélytisme…"
Non ce n'est pas faire du prosélytisme
mais,
"Éduquer chrétiennement, c’est faire
avancer les jeunes dans toutes les valeurs humaines, ce qui doit
inclure la dimension de la transcendance» une dimension
malheureusement rejetée par des modèles positivistes en vigueur
actuellement.
«Aujourd’hui, non seulement, les liens
éducatifs se sont rompus,
mais l’éducation est devenue trop sélective et élitiste.
Seulement les personnes d’un certain niveau semblent avoir droit
à une éducation.
C’est une réalité mondiale honteuse, cette sélectivité humaine
éloigne les hommes au lieu de les rapprocher : les pauvres et
les riches, les cultures entre elles… »
«Votre travail est de faire la même
chose que Don Bosco : au temps des francs-maçons, il a fait une
éducation d’urgence !», a rappelé François, évoquant sa
rencontre avec les salésiens à Turin, le 21 juin dernier.
«Il faut risquer l’éducation informelle, car l’éducation
formelle s’est appauvrie, elle est techniciste,
intellectualiste, ne parle que le langage de la tête.
Il faut de nouveaux modèles, inclure
les voies du langage du cœur, du langage des mains. Une
éducation inclusive, pour que tous aient une place.»
«Le monde ne peut pas aller de l’avant
avec une éducation trop sélective» s’est alarmé François.
«Le plus grand échec d’un éducateur, c’est d’éduquer entre
les murs d’une culture sélective, sécuritaire.»
Il a encore dit que là où il y a une
concentration d'éducateur il fallait "dégraisser" pour la moitié
aille là-bas, 'rue des périphéries' ... Ajoutant que c'est ce
qu'il disait sur le terrain en Argentine !
Il a aussi osé dire que le salaire des
éducateurs ce n'était pas grand-chose ! Pas suffisant quoi !
Et il a salué les religieux qui œuvrent
dans les périphéries. «Allez aux périphéries, cherchez les
pauvres : ils ont l’expérience de la survie, de la faim, de
l’injustice. C’est une humanité blessée. Et je pense que notre
salut vient d’un homme blessé sur la Croix» |